Analyse du Programme de Amadou BA par Abdoulaye Mady NDIAYE-3A

Analyse du Programme de Amadou BA par Abdoulaye Mady NDIAYE-3A

ANALYSE OBJECTIVE DU PROGRAMME DU CANDIDAT de BBY par Abdoulaye Mady NDIAYE (3A)

Résumé rapide : Présentation Moderne, Pages 84, Un Candidat Fédérateur pour un Meilleur Sénégal, En Paix vers La Prospérité Partagée, 3 axes programmatiques,

 

Axé autour de la paix comme la devise du Sénégal un peuple un but une foi

Le candidat Amadou Ba se définit comme économiste et enarque.

Pour lui il faut Travailler ensemble et avoir une ouverture internationale pour aller plus vite vers la prospérité partagée

La complexification de l’économie mondiale nécessite un besoin accru en compétences

3 AXES :

  • Transformation structurelle de l’économie et croissance
  • Capital humain protection sociale et développement durable
  • Gouvernance Paix et Sécurité

1/ Centré Eco : Résilience, Ressource, Economie Investissement et Croissance

2/ Centre Humain : Eau assainissement climat électricité cadre de vie, Santé et bien-être, protection sociale, formation, migration

3/ Centré institutions : conscience et éthique, transparence, service public

 

UN PRGRAMME TRANSFORMATEUR ET REALISTE

Il est grand temps après 12 ans aux commandes de la nation de livrer des résultats en matière de : emploi des jeunes, d’investissement sérieux dans les secteurs clés tel que l’agriculture les industries, les énergies renouvelables, pour une croissance économique endogène comme prétendent le faire les candidats FAYE-SONKO (endogénéisation) Le seul domaine où votre action a été réellement visible concerne les infrastructures dans cette liste.

1 Million d’emplois sur 5 ans alors que le PSE prévoyait 500 000 c’est déjà plus ambitieux et réaliste comparé au 5 Millions d’emploi à horizon 2029 du Candidat Anta Babacar NGOM qui nous paraissent complétement farfelus. Ceci dit vous devriez nous dire là ou nous en somme avec les PSE et comment vous allez doublez cette première promesse qui n’a pas été réalisée selon nos analyse. Le bilan du PSE vous incombe c’est vous qui êtes allé chercher 7500 Milliards en 2018 pour sa deuxième phase auprès du club de Paris.

L’HUMAIN ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Dans votre liste Monsieur le Premier ministre vous ne parlez pas de l’EDUCATION et parler de capital humain sans parler de l’éducation surtout des jeunes générations est erreur inacceptable. Mais cette omission ne fait que refléter la négligence réelle que vous avez démontrée tout au long de vos mandats concernant l’éducation et pour mémoires les universités sont encore fermées. Certes vous avez fait de réalisation et on n’en disconvient pas, mais vous êtes bien en deca des besoins réels des Sénégalais en matière d’éducation. Vous ne prenez pas l’éducation comme la priorité du Sénégal comme nous le préconisons depuis 2017. Et cette éducation vous la rendez de plus en plus payante. Et comme le rappel Idrissa SECK c’est une prérogative régalienne en l’article 22 de la constitution.

La santé et le bien-être sont des désastres actuellement au Sénégal et la promesse de la CMU semble avoir disparue sous les dépenses insupportables de santé, alors que nous exigeons la santé gratuite pour les Sénégalais depuis 2017.

Certes concernant la formation des avancées existent notamment à travers les dispositifs de formations professionnelles pour jeunes (les Blocs Scientifiques et Techniques) mais l’ampleur n’est pas à la mesure de besoins. Le virage scientifique n’est toujours pas amorcé. Et concernant l’emploi des jeunes on est en face du plus grand échec de votre magistère et qui vaux le BARCA ou le BARSAK et plus de 7000 jeunes perdus dans la mer des Baléares en 2023, c’est-à-dire une recrudescence insupportable des pertes humaines. Vous devez paire beaucoup plus si vous voulez convaincre. Vous avez trahi la jeunesse en l’abandonnant et leur détresse a créé la montre incontrôlable et suicidaire actuel.

Concernant l’énergie certes il y des progrès sont à saluer et on est bien loin du plan TAKKAL et vous avez réussi à faire à la croissance de la demande mais ceci est au détriment d’une dépendance énergétique dangereuse d’un point de vue stratégique. Vous n’avez pas pris suffisamment vos responsabilités pour garantir la souveraineté énergétique du Sénégal. Et les contrats concernant les hydrocarbures sont restés dans des logiques archaïque s de 90/10.

Concernant l’assainissement vous êtes comme des cancres en face des inondations et chaque année vous vous faites avoir et c’est la population qui en paye les pots cassés.

 

GOUVERNANCE PAIX ET SECURITE

Il est difficile pour vous d’être convaincant en matière de gouvernance malheureusement car le mal est déjà fait à tort ou à raison.

Vous n’avez pas réussi à démontrer aux Sénégalais que le Sénégal était un état de droit même si nous les 3A en sommes convaincu. On est bien au-delà de mesure de recadrages et de réglages si vous voulez regagner la confiance des Sénégal

22 projets phares et 6 axes avec des financements acquis ou mobilisables

13 réformes phares

Période 2024-2028 le coût des projets programme

27182 Mrds dont 14511 Mrd pour le public et une contribution attendue du secteur privé de 45% du montant global

Axe 1 : 63% du montant (infrastructure et service énergétique)

Axe 2 : 25,7% du montant (Education et formation et la Santé Nutrition, eau Assainissement, urbanisme et Habitat)

Axe 10,8% du montant : (amélioration la perfo et l’accessibilité du service public, justice, Sécurité ; Souveraineté)

 

Abdoulaye Mady NDIAYE -3A

 

https://youtu.be/znb0jEht85U?si=sj1sWCNoeF-cB120

 

 

Analyse du Programme de Anta Babacar NGOM par Abdoulaye Mady NDIAYE-3A

Analyse du Programme de Anta Babacar NGOM par Abdoulaye Mady NDIAYE-3A

ANALYSE OBJECTIVE DU PROGRAMME DE CANDIDATE INDEPENDANTE de ARC par Abdoulaye Mady NDIAYE (3A)

Résumé rapide : Présentation Moderne, Pages 54, And Ligueye Sounou Sénégal, 3 piliers, 8 axes programmatiques,

Une école avec l’Anglais (dès l’âge de 6 ans) et pourquoi pas en Mandarin ou en Arabe ou en Turque dont certaines projections prospectives identifient comme la prochaine puissance mondiale. Il ne faut pas jeter en pâture tout le travail déjà fait en Français et qui fait presque partie maintenant de la culture Sénégalaise. L’acquisition d’une autre langue n’est pas aussi urgente dès ce jeune âge et participe d’une acculturation supplémentaire et nous éloigne davantage de la valorisation de nos langues nationales. Sans s’enfermer nous devons consolider nos acquis et notre culture avant de s’ouvrir aux autres. La langue anglais porte une culture spécifique qui est très éloignée de la nôtre.

Mme NGOM qu’avez-vous développé comme industries pour vous arroger le terme de capitaine d’industrie ?

Le programme est sur 3 piliers :

  • La relève pour la concorde, l’état de droit et la bonne gouvernance
  • Le relève pour la restructuration de l’économie Sénégalaise et l’accélération de la croissance
  • La relève pour le bien-être sociale inclusive et équitable

Pilier 1, Axe 1 :

Depuis quand les idées sont concrètes ? 8 idées ou axes ?

  • La concorde nationale sénégalaise ne date pas de la dernière pluie. Le Sénégal est déjà un pays ancré profondément dans la paix et la concorde contrairement à ce que les politiciens veulent bien nous faire croire. Les tensions actuelles sont issues essentiellement de problèmes politiques de luttes de pouvoirs de manipulations et d’instrumentalisation de la frustration de la jeunesse

Pilier 1, Axe 2 : Restauration de la base de la démocratie et de l’état de droit. Le Sénégal est déjà un état de droit il faut arrêter avec la diabolisation du système judiciaire et des institutions qui avec la grande crise institutionnelle sans précédent que nous venons de traverser a démontrée sa résilience sa robustesse et son indépendance.

Vous propositions sur les partis politiques éliminerons l’opportunité pour un autre candidat indépendant comme vous de pouvoir se présenter alors.

Votre proposition sur les serveurs liés au parrainage reprend ce que nous avons documenté dans notre recours déposé auprès du conseil constitutionnel le 5 janvier 2024 pour annuler l’élection présidentielle.

Nous jugeons que la justice Sénégalaise est suffisamment indépendante et la crise récente l’a entièrement prouvée.

Tout le monde semble être convaincu (FAYE, DIONNE, SALL, NGOM…) que le CC doit évoluer vers une Cour Constitutionnelle avec une saisine élargie, et ceci n’ai rien de révolutionnaire et conforte de manière positive le progrès naturel de la démocratie sénégalaise qui reste un exemple en Afrique. Je trouve que la position des candidats est excessive à propos de la démocratie Sénégalaise. Après tout nous donnons encore une fois l’exemple à l’ensemble des pays Africain avec un Président qui fait 2 mandats et s’en va.

NOUS LES 3A PENSONS QUE LE SENEGAL EST JUSTE MALADE DE SES POLITICIENS EN NON DE SES INSTITUTIONS

Par contre Ce n’est pas le rôle du Conseil Constitutionnel ni de celui de la nouvelle cour que tout le monde semble plébisciter de veiller à l’état de droit. Son rôle se limitera à la constitutionnalité des lois mais avec une césine élargie. Il ne faut pas tout chambouler et réduire en passant le rôle de la Cour Suprême et créer des effets de bord contre-productifs.

Les propositions sur le juge des libertés rejoignent celles du Candidat Diomaye FAYE/Ousmane SONKO et Khalifa SALL qui s’y connaissent bien en matière de détention, donc pourquoi pas.

Les propositions de modernisation de la justice sont à chiffer et le budget pour les réaliser identifié svp (500 magistrats 700 personnels supplémentaires, 14 palais de justice et digitalisation totale des processus judiciaire c’est très conséquent et pas seulement dans l’épaisseur du trait budgétaire)

Nous notons aussi une augmentation de la dépense publique pour l’appuis de la presse qui passe de 1,6 à 20 Mrds

Pilier 1, Axe 3 : Amélioration de la gouvernance

Nombre de ministères à 20 et Agences à 40 à clarifier et détailler svp, suspension pour 5 ans du CESE et HCCT  est un axe significatif d’économie que nous approuvons.

Mieux intégrer la diaspora seulement comme vous dites c’est très vague vu de son importance.

 

Pilier 2, Axe 4 :

Industrialisation comme moteur de développement, ok mais quoi exactement ? 20 000 Mrds sur 5 ans pour passer de passer de 3639Mrds/an vers 10000Mrds/an. Où allez-vous trouver tout cet argent avec un PIB de 17000 Mrds PIB

60% de la commande publique au national, 7 pôles industriels. Le plan ne dit pas quelles industries exactement vont être développées sinon les usines d’états Que faites vous sur le 3.0 avant de parler de 4.0 svp. Quelles briques technologiques stratégiques voulez-vous acquérir. Ce plan nous paraît très sous-ressourcé par rapport à son ambition généraliste et enflammée.

Objectif de créer 250 000 fermes de 10 personnes chacune avec quel budgets et pour faire produire quoi exactement

Création d’un institut national de recherche dédié à l’Agriculture Alimentation et Environnement je suppose en remplacement de ISRA je suppose ? (Institut Sénégalais de Recherche Agricole).

Tripler la production de viande de lait et d’œufs d’ici à 2029 ?

Moratoire de 5 ans de la pêche industrielle, idem que Aly NGOUILLE NDIAYE. Le PROGAV de 3A va beaucoup plus loin en éliminant la pêche industrielle, le temps de faire monter en compétence notre propre industrie.

500 Mrds sur 5 ans pour la pêche.

5 Millions de visiteurs d’ici 2029 contre combien aujourd’hui  plus d1/5 eme de la population

 

ACTION 13 : 200 Mrds/an/pôle de fond d’investissements (5 pôles au total donc 1000 Mrds) EST/OUEST/SUD/NORD/CENTRE pour le tourisme

2 000 000 d’artisans Sénégalais, 30 Centres de développement artisanaux, 50 Mrds Ministère de l’artisanat, 80% de la commande publique pour les artisans, donc il ne reste plus que 20% de la commande publique au industriels ??? C’est pas cohérent ???. Une Université de l’Artisanat et pas de l’industrie.

 

Pilier 2, Axe 5 :

RAS

Pilier 2, Axe 6 : accompagnement de la croissance économique

14 Gwatt d’ici 2029

2 aéroports internationaux de plus St Louis et Zinguinchor plus port Ziguinchor Kaolack St Louis, Boucle nationale ferroviaire et autoroutière

100% de couverture de très haut débit d’ici 2029 sur le territoire

 

Pilier 3 : la relève pour le bien être social inclusif et équitable ; Axe 7 :

5 millions d’emplois d’ici 2029. (dont 500 000 pour les TIC, 2500000 pour les fermes 2000000 artisanat  et 0 pour l’industrie)

Bourses familiales à 2000000 de familles à raison de 200 000/an c’est-à-dire 400 Mrd/an

Santé : 46 hôpitaux départementaux de référence, 14 unités de dialyses et antenne pour la transfusion sanguine. 1000 médecins

Parmi les 5 Millions d’emplois 2 000 000 sont pour les jeunes dont 1 000 000 sur les fermes.

En passant je signale que Amadou BA ne s’engage que sur 1 000 000 d’emplois

Ambigüité sur le décompte des millions d’emplois crée par Anta Babacar NGOM. Car en Effet il apparait 200 000 nouveaux emplois pour les jeunes au niveau industriel non encore comptabilisés parmi les 5 Millions déjà identifiés (Fermes agricoles, artisanat et TIC). Avec en plus 400 000 emplois pour la pêche. On atteint sauf erreur à 5 601 000 nouveaux emplois

Au niveau tourisme il apparaît 100 000 nouveaux emplois

Energies Renouvelables 200 000 nouveaux emplois

 

Agence national du leadership féminin 100 Mrds

Pilier 3, Axe 8 :

6000 enseignants de plus, et revalorisation des salaires, et 40 000 logements enseignants avant 2029

Sport 14 académies sportives régional

 

Pilier 3, Axe 9 :

ACTION 28 réforme territorial d’envergure: 7 pôles régionaux développement (contre 5 pôles de fond d’investissement à l’ACTION 13)

ACTION 29 : 250 000 logements sociaux d’ici 2029

ACTION 31 : Eau potable plus +2 500 000 de personnes en milieu rural d’ici 2029, et +3 000 000 en milieu urbain

 

C’est la candidate la plus dépensière 400 Mrds de bourses familiales 290000 logements sociaux, (160 logements par jour)  des candidats et elle promet créer un total de plus 5 600 000 emplois  soit (3000 emplois par jour).

 

En lien ci-dessous l’intégraliité de l’émission à visionner sur Youtube  :

Abdoulaye Mady Ndiaye Envoie un Lettre Ouverte au President Macky Sall à Propos du Recours sur La Loi Electorale L57 et L120

Abdoulaye Mady Ndiaye Envoie un Lettre Ouverte au President Macky Sall à Propos du Recours sur La Loi Electorale L57 et L120

Référence : SEN 004-24/ SECG-004-01 Bordeaux le, 23 janvier 2024

LETTRE OUVERTE A L’ATTENTION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL

Objet : Réponse du Conseil Constitutionnel du Sénégal à propos de notre recours intitulé Rupture du Principe d’Egalité Constitutionnelle,

SEM LE PRESIDENT MACKY SALL,
Concernant le recours déposé initialement le 5 janvier puis le 16 janvier par la Mandataire d’Abdoulaye Mady Ndiaye (n°95) auprès du Conseil Constitutionnel, concernant le processus de parrainage qu’il juge inégalitaire devant les citoyens candidats à la candidature présidentielle,

Le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 20 janvier 2024 (2/E/2024) a jugé notre requête comme irrecevable pour motif que nous n’avons finalisé notre dépôt de candidature. Donc notre requête n’a pas été analysée et a été déboutée sur la forme, ce qui nous laisse une voie de recours sur le fond sur lequel aucune décision définitive n’a été rendue.

La voie première pour s’adresser au Conseil constitutionnel étant le Président de la République lui-même, c’est donc au Gardien de la Constitution que nous nous adressons maintenant pour saisir le Conseil Constitutionnel sur une question qui relève de la constitutionnalité même des lois.

Nous allons effectivement utiliser toutes les possibilités afin de combattre ces lois sur le parrainage car c’est notre intime conviction qu’elles transgressent des principes fondamentaux de la Constitution de notre pays, et sont sources de litiges et de sentiment d’injustice et d’impartialité qui ruinent la légitimité de notre processus électoral. « Coumba am député, Coumba amoul député »

Pour rappel :
8/- Les lois constitutionnelles n°63-22 du 7 mars 1963 et n°2018-14 du 11 mai 2018 fixaient toutes deux des conditions uniformément applicables à tous les candidats à savoir respectivement ; 50 électeurs dont 10 députés dans un premier temps, puis 0,8 à 1% de parrainage citoyen dans un second temps.
9/- Par contre, la nouvelle version du code électoral et particulièrement le couplage des lois L57 et L120 crée une rupture d’égalité ; et ne garantit plus « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux » ; du préambule de la Constitution ; elle crée une distorsion nette de traitement entre les candidats, une iniquité, un handicap pour certain et des avantages pour d’autres, un processus aléatoire pour certains et déterministe pour d’autres, et ces lois devraient être abrogées tout simplement.

Cette loi électorale sur le parrainage est injuste et inventée par des acteurs d’une Assemblée Nationale constituante n’ayant regardé que leurs intérêts propres.

Abdoulaye Mady NDIAYE

Réponse du Conseil Constitutionnel du Sénégal à propos du recours d’Abdoulaye Mady Ndiaye intitulé Rupture du Principe d’Egalité Constitutionnelle,

Réponse du Conseil Constitutionnel du Sénégal à propos du recours d’Abdoulaye Mady Ndiaye intitulé Rupture du Principe d’Egalité Constitutionnelle,

COMMUNIQUE DE PRESSE

Référence : SEN 003-24/ SECG-003-02 Bordeaux le, 20 janvier 2024

Objet : Réponse du Conseil Constitutionnel du Sénégal à propos de notre recours intitulé Rupture du Principe d’Egalité Constitutionnelle,

Concernant le recours déposé initialement le 5 janvier puis le 16 janvier par la Mandataire d’Abdoulaye Mady Ndiaye (n°95) auprès du Conseil Constitutionnel, concernant le processus de parrainage qu’il juge inégalitaire devant les citoyens candidats à la candidature présidentielle,

Le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 20 janvier 2024 (2/E/2024) a jugé notre requête comme irrecevable pour motif que nous n’avons pas finalisé notre dépôt de candidature. Donc notre requête n’a pas été analysée et a été déboutée sur la forme.

Les décisions de ce Conseil Constitutionnel ne pouvant faire l’objet de recours, il ne nous reste d’autre solution que de trouver d’autres voies qualifiées pour porter notre recours à ce dit Conseil à savoir :
• Soit par le Président de la République qualifié à le saisir à tout instant,
• Soit par une partie significative des députés de l’Assemblée, ce qui est peu probable,
• Soit par un collectif significatif de citoyens ce qui est à confirmer.

Nous allons effectivement utiliser toutes les possibilités afin de combattre ces lois sur le parrainage car c’est notre intime conviction qu’elles transgressent des principes fondamentaux de la Constitution de notre pays, et sont sources de litiges et de sentiment d’injustice et d’impartialité qui ruinent la légitimité de notre processus électoral.

Pour rappel :

8/- Les lois constitutionnelles n°63-22 du 7 mars 1963 et n°2018-14 du 11 mai 2018 fixaient toutes deux des conditions uniformément applicables à tous les candidats à savoir respectivement ; 50 électeurs dont 10 députés dans un premier temps, puis 0,8 à 1% de parrainage citoyen dans un second temps.
9/- Par contre, la nouvelle version du code électoral et particulièrement le couplage des lois L57 et L120 crée une rupture d’égalité ; et ne garantit plus « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux » ;du préambule de la Constitution ; elle crée une distorsion nette de traitement entre les candidats, une iniquité, un handicap pour certain et des avantages pour d’autres, un processus aléatoire pour certains et déterministe pour d’autres, et ces lois devraient être abrogées tout simplement.

Monsieur Ndiaye est convaincu que cette loi électorale sur le parrainage est injuste et inventée par des acteurs d’une Assemblée Nationale constituante ayant regardé que leurs intérêts propres au détriment d’acteurs indépendants comme lui fondamentalement désireux de faire entrer notre nation dans une nouvelle ère de progrès.

Recours auprès du Conseil Constitutionnel du Sénégal pour rupture du principe d’égalité, à propos du processus de Parrainage en vue de l’Election Présidentielle du 24 février 2024

Recours auprès du Conseil Constitutionnel du Sénégal pour rupture du principe d’égalité, à propos du processus de Parrainage en vue de l’Election Présidentielle du 24 février 2024

COMMUNIQUE DE PRESSE A TELECHARGER

Monsieur Abdoulaye Mady Ndiaye (n°95) a déposé ce jour un recours auprès du CC, concernant le processus de parrainage qu’il juge inégalitaire devant les citoyens candidats à la candidature présidentielle.

1/- En effet, l’existence de 3 options différentes nécessitant des efforts très disproportionnés, et non exclusives est un handicap certain pour les candidats indépendants.
La logistique entre le remplissage d’une feuille de 13 députés est incomparable au remplissage de près de 5000 feuilles de parrainage à travers tout le Sénégal sans tenir compte de la saisie, la mise en œuvre de matériel informatique et le déploiement de la sécurité nécessaire pour ne pas divulguer les données personnelles recueillies.

2/- Au vu de la précédente élection législative, avec un taux d’abstention de 53,7%, 13 députés représentent moins de 23000 parrains contre les 44231 requis pour le parrainage citoyen.

3/- La non exclusivité du mode de parrainage (Députés/Maires et Conseils Départementaux/Citoyens) a vu l’occupation du terrain des parrainages citoyens par des candidats qui ont collecté nombre de parrainages avec des moyens d’appareils politiques incomparables à ceux des candidats indépendants, sans in fine en avoir besoin sinon que d’assécher les opportunités de parrainages pour leurs potentiels concurrents.

4/- Donc certains candidats avaient 3 options, certains que 2 et certains une seule et unique option ce qui est une iniquité flagrante. Chaque candidat devrait choisir son couloir dès le début de la course et s’y maintenir.

5/- Rappelons aussi que les 186000 doublons identifiés par la presse lors de l’élection de 2019 n’ont fait l’objet d’aucune forme de sanction, encourageant ainsi toutes sortes de dérives concernant le parrainage citoyen. On constate aujourd’hui qu’aucun candidat n’est à l’abri de doublons sinon les tous premiers à passer lors du tirage au sort, et encore.

6/- L’ensemble du processus de parrainage prend une nature stochastique entre les parrainages dument recueillis et ne figurant pas sur le fichier électoral ainsi que les doublons découverts qu’après la fin d’un long et fastidieux travail de collecte si couteux en ressources humaines et financières, et fortement dépendant du rang de passage déterminé par le tirage au sort.
7/- Ceci est inacceptable et encore une fois il y a une inégalité flagrante de traitement car ceux qui ont des députés savent à quoi s’en tenir avant de déposer leur candidature alors que ceux qui ont des parrainages citoyens n’ont aucune idée de ce qui peut les attendre à propos des doublons, ainsi ils avancent en aveugle, n’ayant aucun moyen de vérification à leur disposition. Le législateur n’a rien fait à ce propos pour dissuader les trafics de parrainages en tous genres et des serveurs permettant de supprimer techniquement la possibilité de doublons n’ont pas non plus accompagné la mise en œuvre de cette loi sur le parrainage.

8/- Les lois constitutionnelles n°63-22 du 7 mars 1963 et n°2018-14 du 11 mai 2018 fixaient toutes deux des conditions uniformément applicables à tous les candidats à savoir respectivement ; 50 électeurs dont 10 députés dans un premier temps, puis 0,8 à 1% de parrainage citoyen dans un second temps.

9/- Par contre, la nouvelle version du code électoral et particulièrement le couplage des lois L57 et L120 crée une rupture d’égalité ; et ne garantit plus « l’accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l’exercice du pouvoir à tous les niveaux » ;du préambule de la Constitution ; elle crée une distorsion nette de traitement entre les candidats, une iniquité, un handicap pour certain et des avantages pour d’autres, un processus aléatoire pour certains et déterministe pour d’autres, et devraient être abrogées tout simplement.

Monsieur Ndiaye est convaincu que cette loi électorale sur le parrainage est injuste et inventée par des acteurs d’une Assemblée Nationale constituante ayant regardé que leurs intérêts propres au détriment d’acteurs indépendants comme lui fondamentalement désireux de faire entrer notre nation dans une nouvelle ère de progrès.

La mandataire Oumy Pouye présentant à la presse le recepissé du recours signé par le Greffe du Conseil Constitutionnel à Dakar ce jour vendredi 5 janvier 2024.

Président Abdoulaye Mady Ndiaye

Président Abdoulaye Mady Ndiaye @3A