TRANSITION DIGITALE : La Vision Digitale devient une Réalité en Afrique de l’Ouest

TRANSITION DIGITALE : La Vision Digitale devient une Réalité en Afrique de l’Ouest

La vision digitale devient une réalité technologique grâce à notre partenaire AMNGROUP qui vient de développer 2 briques technologiques essentielles autour de la VISION DIGITALE.
Ces briques ouvrent l’horizon des possibles pour le groupe sur de nombreux domaines de la transition digitale :
– développement de SYSTÈME D’IDENTIFICATION NATIONALE à RECONNAISSANCE FACIALE, vers l’identité unique,
– Système d’affiliation et de membership divers,
– automatisation de transactions et d’écritures comptables,
– lecture digitale et traitement d’image et vidéo en live
– Surveillance, Identification recherche et sauvetage, interprétation d’images radar,
– Conduite autonome d’engins
Une première application directe pour les 3A à savoir : l’automatisation de l’ensemble du process carte de membre des 3A.
Notre procédure cartes de membres de notre système de référence devient ainsi :
– entièrement digitalisée (zéro papier)
– sécurisée sur tout la chaîne de traitement ; vos données personnelles sont en sécurité, car il n’y a presque pas d’intervention humaine pour éviter toute fuite
– rapide, performant, scalable (démultipliable), fiable, dématérialisée et accessible dans le monde entier

DEMANDER DES AUJOURD’HUI VOTRE CARTE DE MEMBRE ASSOCIE

AMN GROUP – des systèmes & services utiles – est un acteur global de l’Aéronautique, des Nouvelles Technologies et de l’Economie Infinie du Savoir.

ADRESSE A LA NATION SOUVERAINE Suite aux Manifestations de mars

ADRESSE A LA NATION SOUVERAINE Suite aux Manifestations de mars

Au pied d’un Caécédra capable de témoigner de l’Histoire de Notre République en Construction Permanente et symbole du PATRIOTISME VERITABLE, DAKAR Plateau – Cour du QG de la Gendarmerie Nationale
TOI le Peuple Souverain ( KHETOU-ASKANE NON SENEGAL) :
– ta devise est un PEUPLE, un BUT, une FOI, respecte la,
– éloigne toi de tout ceux qui appellent à brûler le pays ou qui attisent le feu ou appellent à la violence, ils ne sont pas des patriotes en vérité,
– ta tradition est une tradition de PAIX de TERRANGA et de cordialité et tout autre comportement n’est pas de chez nous et te perdra,
– ne réponds pas à la provocation ou à la manipulation des masses ou aux discours populiste,
– ne réagis pas sous l’impulsion de la colère, car elle est très mauvaise conseillère, réfléchis avant d’agir ou de parler,
– n’accuse pas si tu n’es pas sûr, si tu n’as pas de preuves,
– ne détruis rien car ce sont tes propres biens que tu vas saccager et personne ne viendra te les réparer ou te les rétribuer,
– ne combat pas des prédateurs en volant ou pillant comme eux,
– pense à ta responsabilité dans ce que tu vis, as tu fais ta part avant de critiquer les autres ?
– ne manque pas de respect à ceux que tu as toi même choisis pour faire régner l’ordre et la sécurité,
– ne fait pas justice toi même et ne déteste pas autrui au point de brûler sa maison, tu glisses vers le TERRORISME si tu fais cela,
– fais confiance à ta JUSTICE, c’est toi qui en définitive qui l’as choisie et c’est elle qui a le monopole de la justice
– si tu te sens TRAHI ou trompé à chaque fois c’est parce que c’est toi qui choisis mal et prends du recul et corrige tes erreurs une bonne fois pour toute.
– Le choix d’un CHEF D’ETAT n’est ni une affaire de vengeance, ni de coeur, c’est un choix qui doit être fait sur la base d’un nombre très conséquent de critères objectifs, et toi tu as tendance à être totalement subjectif et trop partisan.
– ce qui s’est noué par les URNES devra se défaire par les URNES, un point un trait.
LE MONDE AVANCE SANS NOUS AFRICAINS, NOUS SOMMES LES DERNIERS DE LA PLANETE ET NOUS DEVRIONS AVOIR HONTE DE CETTE SITUATION.
YONOU YOKOUTE ET L’EMERGENCE SONT DES ECHECS CUISANTS LES CHIFFRES LE PROUVENT, MAIS ON PEUT ECHOUER SANS PERDRE SA DIGNITE ET PASSER LE FLAMBEAU A PLUS ARME POUR AFFRONTER LES DEFIS D’UN MONDE TOUJOURS PLUS COMPLEXE ET BRUTAL.
A nos Couleurs. Vive le Sénégal, Vive la Nation des Fiers Guerriers. On nous tue on ne nous déshonore pas !

Transition Numérique et Cartes de Membres Associés 3A

Transition Numérique et Cartes de Membres Associés 3A

C’est une innovation de taille et une étape déterminante vers la digitalisation totale du processus des cartes de membres Avenirs Africains Associés (3A), qui vient d’être franchie fin 2020.
Nous nous dirigeons dores et déjà vers une capacité fonctionnelle à une l’échelle industrielle, nous permettant ainsi de traiter les cartes d’identité nationale d’un pays entier (plusieurs millions de cartes) tout en y apportant des innovations importantes en matière de vitesse de traitement, de sécurité ainsi que de cybersécurité et en réduisant des coûts de production grâce à un haut niveau d’automatisation.
Les membres associés 3A vont être les premiers à expérimenter et à utiliser de ces progrès technologiques .
La Technologie au service du Développement, c’est bien Notre Approche !

L’EMERGENCE D’UN MONDE NOUVEAU

L’EMERGENCE D’UN MONDE NOUVEAU

En ce solstice d’hiver du 21 décembre d’une difficile année de transition 2020, arrêtons-nous un instant et levons les yeux vers le ciel en direction du sud sud-ouest, car les étoiles nous parlent.

Magnifions la grandeur céleste et contemplons l’Etoile de Bethléem. Car, en ce moment précis et jusqu’au 25 décembre, nous vivons un phénomène astronomique d’exception. Un phénomène qui ne se produit que tous les 800 ans.

Voici le ciel tel qu’il était à la naissance du prophète Jésus de Nazareth (Yenentou Yalla Issa).

Voici la conjonction astronomique de Saturne et Jupiter, c’est-à-dire l’alignement parfait entre Terre- Jupiter-Saturne (Vu de la Terre mère, La planète Saturne est éclipsée par Jupiter la planète la plus massive de notre système solaire).

Voici la lumineuse « étoile » dans le ciel que les trois Rois mages, des érudits ou savants ou des éclairés bien plus que de simples rois, chargés de cadeaux, ont suivie jusqu’à trouver le 25 décembre de l’an 0001 chrétien, l’enfant sacré.

Remarquons aujourd’hui la marque de l’Homme-Moderne sur cette image d’une infime portion de l’univers visible, par la présence de sa Station Spatiale Internationale (ISS) en orbite basse et dont la vitesse astronomique de révolution fait rapidement sortir du cadre de prise de vue, à peine le temps de quelques petits calculs pour savoir où pointer notre dispositif de visée.

L’Homme moderne, en effet, s’est hissé dans une dimension extra-planète et commence même à lorgner la dimension multi-planètes et bientôt quitter ce bas Monde ne voudra plus dire mourir, mais voyager sur la Lune ou sur Mars.

Mais cette image d’éternité restera certainement encore là des millénaires après la disparition de l’Homme-Moderne et de sa technologie. « Yomal-khayam » que même les anciens Egyptiens avaient déjà prédit il y a 4000 ans avant Jésus Christ, comme un événement astronomique dévastateur et cyclique et que pointe l’œil du Sphinx de Gizeh dans une précession de l’ordre de 24000 ans.

En effet au-delà de ce cycle de 800 ans, l’Humanité entre en ce moment précis dans un autre cycle beaucoup plus long de 12000 à 24000 ans selon beaucoup d’érudits. L’Humanité entrerait dans une nouvelle lumière sortie des temps immémoriaux, cyclique et qui illumine cette partie-ci de l’univers. Puisse Dieu faire de cette lumière une bénédiction et non une sanction dévastatrice.

Il y a 24000 ans en arrière « l’ Africain » ou l’Homme-Moderne ou encore Sapiens-Sapiens s’en était allé à la conquête de la Vallée de l’Homme en Europe et il créa un monde nouveau. Puisse une nouvelle ère de paix de prospérité et de pérennité s’ouvrir pour l’Humanité et puisse l’Africain y retrouver sa vraie place parmi les Hommes. Mais pour cela il devra faire un gigantesque effort d’élévation et de polarisation positive sur lui-même et vers la lumière et entrainer encore toute l’Humanité vers ce nouveau paradigme.

Il en va de sa propre pérennité et de celle des Hommes car c’est bien lui l’Alpha et l’Omega de l’Histoire des Hommes. Amine.

Abdoulaye Mady NDIAYE : Ingénieur Aérospatial

L’Apport de la Diaspora dans le Développement du Sénégal

L’Apport de la Diaspora dans le Développement du Sénégal

Contribution dans la Cadre du

FORUM INTERNATIONAL DE LA DIASPORA MOURIDE organisé par la DAHIRA AL ANSAR en collaboration avec le Pr Mouhamech Galaye NDIAYE.
Ce forum est une opportunité unique pour nous de nous adresser à l’ensemble de la Diaspora Mouride et aussi à l’ensemble de la Diaspora sénégalaise et même africaine sur les 5 continents.
Ce Forum international sur l’initiative de la Dahira AL ANSAR d’Italie est une innovation et une opportunité unique de réflexions prospectives dans un contexte de monde en crise pandémique et en totale transition.

1/ – Un Monde en Crise et en Transition

La COVID-19 a déjà fait près de 950 000 victimes au niveau mondial. Les décisions de confinement, afin d’enrayer sa progression exponentielle d’est en ouest et du nord au sud ont entrainé des conséquences désastreuses au niveau économique pour les plus démunis. La pandémie n’a pas fini de faire souffrir la planète et d’emporter nos plus anciens avec leur savoir. On sait encore si peu de choses sur ce virus apparu au 12ième siècle et qui semble avoir évolué il y 70 ans et encore tout récemment on ne sait comment pour devenir mortel pour les humains. Un agent de quelques dizaines de nanomètres qui n’est même pas du règne du vivant mais capable de clouer au sol presque l’ensemble de la flotte aérienne mondiale et qui continue ses dangereuses mutations.
Comme si un malheur n’arrivait jamais seul, ce sont maintenant des inondations qui envahissent presque la plupart des capitales régionales et la presqu’île du Cap Vert plongeant encore plus les populations dans le désarroi, la misère et la pauvreté.
Nous vivons un monde en totale transition qui nécessite plus que jamais clairvoyance, sagesse et responsabilité:

  • Une transition démographique qui envoie beaucoup de populations sur les routes de l’exode rural, de l’exil économique ou de l’immigration mondiale, avec beaucoup de nos enfants qui se jettent littéralement à la mer à la quête d’un avenir meilleur,
  • Une transition démocratique avec une accélération des crises, des manifestions, des grèves des conflits, des menaces constitutionnelles en Afrique de l’Ouest, une crise sans précédant au Liban, une procédure de destitution de Président américain pour abus de pouvoir et obstruction de l’Assemblée Nationale, la grève de la réforme des retraites en France, une sortie définitive du Royaume Uni de l’Union Européenne, l’absence maintenant chronique de gouvernement en Belgique, le Moyen Orient sur le bord de l’embrasement,
  • Une transition financière et économique avec une crise constante du système bancaire mondial nécessitant une injection massive de capitaux et des taux d’intérêts négatifs des banques centrales afin d’éviter une récession mondiale, une guerre économique entre les USA et la Chine, une évolution monétaire au niveau de la sous région avec l’ECO sans préalable réelle intégration ni force économique.
  • Une transition écologique et énergétique avec un monde dont le dérèglement et le réchauffement sont devenus manifestes même pour les plus septiques, avec une humidité record dans l’atmosphère, pluies diluviennes en Afrique, déplacement de la capitale indonésienne Jakarta envahie par la mer, inondations et érosions côtières répétitives partout dans le monde, la forêt amazonienne et toute l’Australie en feu, des tempêtes à répétition en Europe,
  • Enfin une transition numérique avec la montée des GAFA, l’émergence de l’Intelligence Artificiel et de l’Apprentissage des Machines (Machine Learning / Deep Learning) et des robots à visage humain qui cherchent à nous ressembler, qui lisent nos livres à la vitesse de la lumière, à l’heure où nous nous cherchons à ressembler à des animaux sur Instagram et menacent des millions d’emplois tels que les avocats, les financiers les comptables etc …

2/ – C’est par temps de crise que nous avons le plus besoin de Leadership fort et de nous recentrer sur les Fondamentaux

Nous héritons d’un monde encore plus complexe qu’il ne l’était pour nos pères. Aux déficits, dettes, pillages et retards accumulés depuis des décennies s’ajoutent les contraintes d’un monde en crises de plus en plus violentes et des exigences techniques de durabilité nécessaires à notre condition humaine.
C’est maintenant que nous avons besoin plus que jamais d’orientation, de guide et de références claires. Et les écrits ainsi que les actes forts de Serigne Touba sont non seulement un chemin balisé « YONE WII » mais aussi un puissant système de valeurs multidimensionnelles pour naviguer en toute sécurité et se sortir de ce mauvais temps par le haut.

3/ Les Forces de la Diaspora Mouride

La Diaspora en général a plusieurs fois déjà démontré être un moteur même de développement à l’instar de la CHINE, de l’INDE, de la COREE et de ISRAEL pour qui le mot a été créé. Notre Diaspora n’échappe pas à la règle et reste un des espoirs pour le développement et l’Eveil africain.
En effet elle est :

  • UNE EXTRAORDINAIRE CAPACITE DE FINANCEMENT ET DE LEVEE DE FONDS.
    Selon le Massachussetts Institute of Technology (MIT) les transferts d’argents Diaspora, tous pays confondus, représenteraient plus 500 Milliards de dollars. Et s’agissant du Sénégal c’est plus de 1100 Milliards de FCFA par an selon le cumul des systèmes de transferts conventionnels. Et si on y intègre les systèmes informels par téléphone comme ceux utilisés dans la ville sainte on frôle les 2000 Milliards de FCFA, soit plus de la moitié du budget national.
  • SOUVERAINE ET INDEPENDANTE.
    En effet, l’aide au développement pour le continent est de l’ordre de 40 Milliards de dollars et les Investissements directs sont du même ordre ($40 Mrds). Hors selon la Banque Mondiale les transferts d’argent Diaspora vers Afrique sont entre 60 et 90 Milliards de dollars ce qui fait de la Diaspora le premier pourvoyeur de fonds pour l’Afrique. De plus selon la Banque Mondiale, 100 Milliards de dollars par an sur 20 ans suffiraient à sortir le continent du sous développement. Ainsi on voit que non seulement avec sa Diaspora le continent pourrait se passer de l’aide et des investissements étrangers mais que son effort à elle toute seule pourrait mettre l’Eveil africain sur les rails de la concrétisation.
  • UNE PUISSANCE INTELLECTUELLE ET GENERATRICE DE RICHESSES
    Ce forum montre combien la Diaspora est polyglotte. La plupart des intervenants maîtrisent plusieurs langues dont : Le Russe, Le Chinois, le Japonais, l’Italien, l’Espagnol, l’Allemand, l’Anglais le Français et sans oublier l’Arabe faisant d’eux des citoyens du monde capables de communiquer sur l’ensemble de la surface du globe et de créer des ponts et de participer au rayonnement culturel de la confrérie et de promouvoir aussi son attractivité. En effet on note une vraie dynamique de croissance de la foi musulmane à la fois par les convertis mais aussi par les naissances. Dans plusieurs pays d’Europe les enfants de musulmans sont en tête des naissances enregistrées.
    L’expérience et l’expertise accumulées sont aussi un autre atout. En effet un bon nombre ont eu l’opportunité de se former et de côtoyer le monde industriel et un certain sens de l’organisation du monde du travail et des instances internationales.
    Et même ceux qui sont partis sans bagages intellectuels ont beaucoup appris dans le tas par leur immersion dans des environnements très différents de leur milieu d’origine ou ont bâti des réseaux de grande envergure internationale.

4/ – Les Enjeux que la Diaspora Doit Réussir pour le Développement

L’innovation est souvent une belle manière de se sortir d’une situation de crise par le haut. A l’instar de la ville de Touba qui a d’abord été créée dans l’esprit de son fondateur et qui aujourd’hui est maintenant une bénédiction pour tous les mourides, la Diaspora doit réinventer le Sénégal de demain.
La Diaspora doit amorcer le virage de l’Economie Informelle vers des formes de Structurations et de Capitalisations Financières et Economiques, à la fois dans les pays hôte et au Sénégal.
Elle doit aussi se lancer dans l’Investissement productif et Industriel au lieu de se cantonner au soutien alimentaire et les actions d’urgence. La Diaspora aurait pu financer Ila Touba ou même mieux encore comme le fondateur l’a déjà jadis pensé et fait exécuter dans le domaine du Rail. En effet les 42 km de chemin de fer entre Diourbel et Mbacké-Touba ont été entièrement financés par les instances mourides et payés contant à l’administration de l’époque. Ce sont le développement du Rail et le travail et l’engagement des mourides qui ont permis le développement du Bassin Arachidier et projeté le Sénégal pendant près d’une décennie au rang de première puissance mondiale en production arachidière avec les Etats Unis d’Amérique.
La Diaspora doit s’investir dans l’Economie Infinie de la Connaissance, car qui connaît le Grand Serigne comprend son intérêt pour la Connaissance et le Savoir. Et la construction de toute nation passe par son Education ; la construction des hommes et des femmes qui la composent. Et cette connaissance doit conquérir le transfert et l’acquisition technologique vers l’Industrialisation indispensable à tout développement réel.
La Diaspora doit renforcer son ancrage dans notre système de valeurs fondamentales, notre civilisation, notre foi en nous, nos ancêtres et notre religion commune et surtout réussir le défis de la transmission aux générations futures qui elles ne sont plus tout à fait que sénégalaises.
Les transformations actuelles du monde mettent en avant les approches communautaires et l’Economie du partage et de la solidarité – l’Economie du coût marginal – et du nécessaire recentrage sur l’humain, ainsi que des approches plus inclusives.
Et ainsi sont jetées les bases d’un développement durable et pérenne qui s’appuie de manière parfaitement stable (telle la marmite qui nourrira les générations futures) sur 3 grandes valeurs pivot du mouridisme : TravailConnaissanceFoi.

Ing. Abdoulaye Mady NDIAYE
Avionneur et Expert Aérospatiale et Défense

Formation Professionnelle et Compétitivité Industrielle

Formation Professionnelle et Compétitivité Industrielle

LA FORMATION PROFESSIONNELLE, DÉSORMAIS SOURCE DE COMPÉTITIVITÉ POUR DEMAIN

La formation professionnelle est promise à un bel avenir. L’évolution du marché du travail et l’apparition de nouvelles compétences devraient en effet conduire les salariés à se former tout au long de leur vie active.

Le monde du travail se prépare à des bouleversements de grande envergure au cours des prochaines années.

Une grande partie des métiers de demain existent déjà aujourd’hui : ingénieurs, cadres administratifs et commerciaux, enseignants, cuisiniers, comptables…  La raison en est simple : nos besoins fondamentaux ne changent guère. En revanche, la manière de satisfaire ces besoins évolue, sous l’effet de l’innovation technologique, des mutations de la société, ou encore des contraintes environnementales. Du coup, de nouveaux métiers apparaissent et la manière d’exercer les professions existantes se transforme. L’ingénieur commercial doit savoir vendre ses produits aussi bien via les rayons des magasins que par internet…

Le bâtiment est tourné aujourd’hui vers le numérique. Nos établissements en France ont introduit depuis 2012 le BIM (Building Information Modeling) dans les référentiels des diplômes professionnels : baccalauréat professionnel et BTS, et licence professionnelle.

Le BIM (Building Information Modeling) révolutionne la façon dont les bâtiments, les infrastructures et les réseaux techniques sont planifiés, conçus, créés et gérés. Les solutions BIM permettent de rendre les informations plus compréhensibles et de fournir une valeur ajoutée à chaque étape du processus.

Je pilote et coordonne depuis 2016 les FCIL (Formation Complémentaire d’Initiative Locale) BIM dans l’académie de Reims : 2 centres de formation (Reims et Troyes). Cette formation a permis de répondre aux besoins urgents des entreprises du BTP et des architectes.

La diffusion et les transferts de technologie qui accompagnent les exportations de biens d’équipement et d’infrastructures, comme l’implantation d’entreprises dans les pays émergents ou en développement, induisent les mêmes besoins de qualification que dans les pays industrialisés.

Les compétences intermédiaires constituent, à cet égard, un enjeu majeur souligné par tous les responsables, tant politiques qu’économiques.

Confrontés à une demande croissante d’études supérieures de la part des familles, les pays émergents cherchent à valoriser les formations professionnelles pour y attirer une part significative d’apprenants et alléger la pression que cette demande exerce sur les universités.

 

Le Sénégal avec 11 licences professionnelles (Bambey, Thiès, Ziguinchor et au sein de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar) doit accentuer ses efforts pour les niveaux V, IV et III de la formation professionnelle. Pour éviter le désert industriel il est nécessaire d’implanter certaines formations à l’Est du pays (Sénégal oriental) car les 90% des industries sont implantés entre Thiès à Dakar.

Parallèlement, le Sénégal, pour ne citer que ce pays, doit saisir l’opportunité des implantations d’entreprises étrangères pour créer ou moderniser des centres de formation professionnelle, tout en les inscrivant dans le cadre d’une politique d’ensemble, notamment en termes de certification.

Les ingénieries de formation et de parcours doivent être le cœur de notre réflexion. L’impulsion de cette politique éducative portée par les experts (inspecteurs) de l’éducation nationale doit être un axe fort et un objectif impératif de nos gouvernants.

PSA Peugeot-Citroën et l’Éducation nationale française dans la formation professionnelle à l’étranger

L’entreprise ne trouve pas toujours les compétences qu’elle attend dans les pays dans lesquels elle s’implante. Elle développe alors des centres de formation en lien avec le ministère français de l’Éducation nationale et les systèmes éducatifs locaux pour former des techniciens et techniciens Supérieurs.

Exemple : un campus des métiers en Slovaquie, un centre de formation au Mexique et bientôt implantation et ouverture d’un centre de formation au Maroc. D’autres entreprises se sont alignées dans cette politique éducative.

La formation, reste l’enjeu prioritaire des pays émergents avec un fort taux de natalité et  la clé du développement. Investir dans la formation c’est conjuguer au présent mais aussi au futur le souci des hommes et le souci des résultats (de Philippe Bloch).

Toute formation politique qui se taille des programmes de société sans tenir compte des prochaines générations, manque singulièrement de grandeur et de vision.

Bâtissons l’avenir des jeunes en investissant dans leur formation.

 

Abdoulaye SOW

Inspecteur de l’Education Nationale Hors Classe

Sciences et Techniques Industrielles Académie de Reims

Membre du cercle des Experts des 3A