par Abdoulaye Mady NDiaye | Sep 24, 2018 | Contributions
Du principe de démocratie en général
La démocratie est selon la définition donnée par Abraham Lincoln, « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
C’est un idéal de gouvernance universellement admis. La modalité spécifiquement démocratique est « la palabre », comme dans les vielles démocraties africaines ou athéniennes. La démocratie, c’est donc la discussion, la délibération, l’échange d’arguments. Il s’agit d’une définition proche du sens étymologique du mot démocratie (du grec « démos » : peuple, « cratie » : pouvoir).
En pratique, force est de constater qu’elle donne lieu à des interprétations multiples de par le monde. Il n’existe pas de définition précise de ce qui est ou pas démocratique et la notion doit se réinventer constamment tant elle est fragile.
Si pour Jean-Jacques Rousseau auteur du contrat social, la démocratie ne peut être que directe, prônant une souveraineté populaire, il existe aussi une autre conception de la souveraineté nationale prônée par Emmanuel Joseph Sieyès acteur de la révolution française de 1789, conduisant à une démocratie participative. Le terme de «Nation» sur lequel repose la souveraineté nationale cependant est plus abstrait et peut donc être « utilisé » voire détourné car plus modulable et malléable.
Du principe de Khalistocratie ou Khalissocratie au Sénégal
Qu’en est-il de la démocratie au Sénégal ? Au Sénégal, nous avons un exemple de pseudo-démocratie très intéressant à observer et tentons de cerner ce à quoi elle correspond exactement.
En observant le gouvernement en place, il ressort que la démocratie est utilisée en trompe l’œil, de façon particulièrement exacerbée d’ailleurs.
Derrière un système institutionnel, un corpus étatique, ne se cache t’il pas en réalité une « Khalistocratie » (du wolof « khalis » : argent et du grec « cratie » : pouvoir) ?
Un système gouvernemental qui repose sur l’argent, une sorte de « Démoncratie » (du français « démon » et du grec «cratie ») en somme, sans aucun sens des valeurs humaines. Un mélange des genres qui empreinte à la monarchie sans légitimité aucune, « monarchie absolue » de surcroît avec des Institutions rendues fantômes. La Khalistocratie a révoqué en effet indirectement les pouvoirs normaux attendus de l’Assemblée nationale et ceux du Conseil constitutionnel également, instrumentalisés par l’argent. Pour rappel, le Conseil constitutionnel a été une institution rendue nécessaire en Europe pour protéger les institutions des dérives graves comme ce qui s’est passé en Allemagne avec Hitler !
Cette « Khalissocratie », pseudo démocratie, fonctionne bel et bien avec pour seule règle, l’argent ; on affame le peuple pour mieux le « tenir » grâce à l’argent, forme de corruption étendue au peuple réduit à l’état de nécessité :
• On achète par exemple concrètement un vote contre 5000 francs CFA ( environ 7 euros ), ce qui correspond en définitive au « salaire » du citoyen pour les 5 années à venir car c’est tout ce qu’il pourra prétendre sur la richesse du Sénégal, mais comme le citoyen a faim, il va l’accepter, sans vision à long terme.
• Un autre exemple, on fait transhumer comme du bétail des grands leaders politiques ou de la société civile vers le pouvoir à coup de milliards, pour demain partager la richesse de la nation, et conforter la position dominante du dirigeant en place.
• Et ne parlons pas des contrats opaques à coup de centaines de milliards, aggravant la dette du pays et appauvrissant davantage le peuple.
• On promet des financements dérisoires à des groupements de femmes, afin de récupérer leur capacité de vote.
Et on pourrait ainsi multiplier les exemples…
Du réveil des consciences au niveau global
Il est extrêmement important que les citoyens sénégalais, les citoyens de l’Afrique francophone ainsi que les citoyens français aient conscience de ce qui se passe… Il se passe des choses inavouables et à l’ère de l’information, on ne peut plus accepter cela. C’est la mission que je me suis fixée
Isabelle Ndiaye, juriste
Epouse de Abdoulaye Mady NDIAYE
Candidat à la Magistrature Suprême du Sénégal
par Abdoulaye Mady NDiaye | Sep 12, 2018 | Contributions
Le développement du Sénégal passe nécessairement par l’enseignement professionnel.
Nous sommes persuadés que nous pouvons solutionner le problème de l’emploi et de l’insertion des jeunes. Pour cela il nous semble nécessaire :
– de travailler avec les branches professionnelles
– de mettre en place une législation permettant renforçant l’emploi des jeunes par une réduction des taxes incombant aux entreprises qui s’engagent aux contrats à durée indéterminée des jeunes.
– d’imposer, pour toute création d’entreprise, la détention d’un diplôme professionnel (CAP ou BEP ou Baccalauréat professionnel ou BTS ou DUT ou licence professionnelle)
– de légiférer la formation en milieu professionnel par des périodes de formation en milieu professionnel appelées par abus de langage « stage »
Pour ne citer que ces quelques éléments nous arriverons à pallier au système informel qui représente une perte pour notre économie et une revalorisation de ceux qui nourrissent ce fléau.
Où en est la formation professionnelle au Sénégal ?
Sur quelles bases réformer la formation professionnelle ? Et pour qui ?
La formation professionnelle est d’autant plus importante au Sénégal que des milliers de jeunes sortent du système éducatif sans diplôme reconnu et qu’il est plus difficile dans ce monde où nous sommes de trouver un emploi sans diplôme. Autre particularité sénégalaise, les diplômés de nos universités participent relativement peu à la croissance économique. Cela tient au fait que ces diplômes sont très éloignés du monde professionnel.
Il y a donc une double urgence pour propulser à temps la formation professionnelle dans toutes les régions du Sénégal. Il faut à la fois améliorer le système éducatif où l’échec scolaire est très lié à l’origine sociale et la formation professionnelle, elle aussi en difficulté pour s’adresser au public le plus défavorisé.
On ne peut plus faire l’économie d’une formation générale de qualité.
Si je parle de la formation professionnelle j’intègre bien évidemment la formation continue (la formation continue est réservée normalement aux salariés souhaitant parfaire leur formation (que vous suiviez ou non des études en parallèle) ou aux demandeurs d’emploi) sans oublier l’apprentissage.
La VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) doit être développée et diffuser le message dans tout le pays.
Je propose de développer les Formations Complémentaires d’Initiative Locale (FCIL) pour répondre aux demandes des entreprises.
Enfin nous devrions créer un label pour les lycées répondant aux critères de prise en compte de l’enseignement professionnel.
Le volet qui parait également urgent : revoir les structures des lycées existants et créer en leur sein des SEP (Section d’Enseignement Professionnel) afin d’économiser sur la construction des centres de formation. Nous devrons mettre une SEP dans chaque lycée au Sénégal.
AUTEUR : Abdoulaye SOW
Inspecteur de l’Éducation Nationale – Sciences et Techniques Industrielles – Conseiller Technique
Expert Formation Professionnelle 3A
par Abdoulaye Mady NDiaye | Sep 10, 2018 | Contributions
J’ai l’honneur d’annoncer la candidature de mon époux, Abdoulaye Mady Ndiaye, fondateur du mouvement 3A, Avenirs Africains Associés à la Présidence du Sénégal pour les prochaines élections qui se tiendront en février 2019.
J’ai le profond sentiment qu’il est au bon endroit, au bon moment dans un contexte de politique totalement à l’abandon entre les mains de l’actuel Président qui caricature à l’envie la politique politicienne, le copinage et la mauvaise gestion des biens publics en se servant littéralement de l’argent du Peuple pour servir ses seuls intérêts financiers et ceux de sa famille, ce qui cause à juste titre l’exaspération des SENEGALAIS.
Lors des prochaines élections à la magistrature suprême, Abdoulaye Mady Ndiaye aura rendez-vous avec l’Histoire de l’Afrique. Cela fait 25 ans qu’il m’en parle, 25 ans qu’il nourrit cette intention constamment, travaillant ardemment afin de servir cet objectif. Il a toujours manifesté l’intention de servir son Pays et s’est toujours senti redevable notamment de la bourse d’études qui lui a été accordée pour réaliser de brillantes études d’ingénieur de l’aviation civile et militaire en France. Il saura démontrer un redoutable charisme pour faire face à cette échéance. Ce sera un énorme défi mais Abdoulaye Mady Ndiaye triomphera d’une manière ou d’une autre si telle est la volonté divine. On aura besoin de lui ; vous aurez besoin de lui amis sénégalais et sympathisants et il sera là ! Les événements l’obligeront à se surpasser et il le fera avec excellence. Il mènera à bien une œuvre sociale et politique colossale. Il impressionnera les autres par des actes de bravoure, de courage, de persévérance, de loyauté et sa clairvoyance. Par son brio, il sera le point de mire de tout un Peuple et gageons que pour longtemps il sera le sujet d’enseignements et de débats car c’est l’un des rares capable de repenser et redresser le pays et le projeter vers l’Avenir.
Je m’appelle Isabelle Aïta Ndiaye. Je suis sa modeste épouse, qui a toujours compris cette mission de vie qui l’anime depuis si longtemps. Je suis juriste en droit de la propriété intellectuelle et des collectivités territoriales de formation.
Nous avons 4 enfants et pour moi leur éducation a toujours été une priorité. Aujourd’hui je suis entrepreneure dans le secteur de la santé nutrition bien-être, un métier que j’exerce avec passion.
AUTEUR : Isabelle Aïta NDIAYE
par Abdoulaye Mady NDiaye | Août 14, 2018 | Contributions
Si vous tardez à unir l’Afrique, vous ne serez pas au rendez-vous du troisième millénaire… Cheikh Anta Diop
Nous sommes déjà en plein 21e siècle, et je remarque bien que nous ne sommes présents à aucun rendez-vous. La coupe du monde de football passée peut en témoigner beaucoup. Ce sont des Africains qui l’ont remportée, à la manière des tirailleurs, pour la France. C’est ça les conséquences d’être sous domination !
Déjà les enjeux géostratégiques montrent que l’Afrique est un avenir, une opportunité, voire même une aubaine, pour les autres, mais les africains vivent dans la misère la plus absolue. Et pourtant, les ressources comme les potentiels ne manquent point. Ce qui manque, ce sont des hommes intègres et qualifiés !
Suivez bien mon regard…
AFRICAINS-ASSOCIÉS-AVENIRS [3A], ce n’est pas un rêve, c’est un idéal !
Les racistes blancs, les animaux de la galerie [les suprématistes] nous fatiguent avec leurs discours insensés, nous avons beau évoquer l’Égypte, qui renvoie à l’antériorité de la civilisation négro-africaine, mais ils ont le monopole de la falsification. Voilà pourquoi dans la conscience des masses africaines, l’idée, que c’est l’Homme africain, plus noir encore que le sont les africains d’aujourd’hui, qui a civilisé l’humanité, semble très difficile à faire entrer dans les têtes ! Mais j’ai meilleur à proposer : l’excellence est bien africain !
Nous sommes à l’histoire contemporaine, je vous présente un homme, un africain, un noir, un panafricain dévoué en la cause de l’Afrique, l’homme qui porte la barre très haut, un cadre de l’aviation, quelqu’un qui se fait dérouler tapis rouge partout où il pose les pieds dans le monde, il est respecté et honoré, les puissances de ce monde se le disputent, tout le monde veut travailler avec lui, il maîtrise la mécanique des gros porteurs [AVION] autant que je connais le schéma de déverrouillage de mon téléphone portable, de la confection des modèles à la mise en vol, l’aviation est son domaine, il veut que l’Afrique en profite, il veut la souveraineté de vraie pour l’Afrique, il a des amis panafricains, partout sur le continent, avec qui il travaille, Monsieur Abdoulaye Mady Ndiaye-AMN, le natif de Thies-Sénégal, un continuateur de l’œuvre éléphantesque du Pharaon Cheikh Anta Diop !
Juste pour vous faire une idée sur lui, j’ai pas encore commencé la présentation. Visiter sa page Facebook : Abdoulaye Mady Ndiaye.
Africains-Associés-Avenirs, l’avenir s’écrit au présent !
c’est notre chance pour nous en sortir ne le ratons pas
Auteur : Ousmane SAMB
par Abdoulaye Mady NDiaye | Juil 21, 2018 | Contributions, Event
L’INSTITUT MANDELA UN OUTIL POUR CONSTRUIRE UN AVENIR AFRICAIN
En 4 ans de construction permanente l’Institut Mandela dont je suis administrateur a réussi à capitaliser une formidable ressource intellectuelle et technique dans tous les domaines nécessaires à l’Essor Africain. C’est un outil de dimension continentale qui a atteint une crédibilité internationale et nous travaillons maintenant à sa pérennisation. C’est un outil de vision et de stratégie de développement durable Africain par les Africains et pour les Africains dans un cadre de coopération globale gagnant-gagnant.
Dans ce panel 4 nationalités : COMORES – CAMEROUN – TOGO – SÉNÉGAL, un Général, un Professeur, un Avocat et un Industriel se sont mis autour de la table pour parler d’Avenir Africain dans un monde en transition.
CONTEXTE GLOBAL : 5 TRANSITIONS QUI VONT CHANGER LE MONDE DE DEMAIN
Le développement de l’Afrique se fera en comprenant les différentes transitions auxquelles le monde va devoir faire face et les saisir comme de véritables opportunités d’avenir.
- La Transition Verte : est à la fois une contrainte mais aussi une opportunité. La planète chauffe et la limitation des 2°C nous oblige à aller vers les green technologies et le développement durables, les énergies renouvelables,
- Transition Démographique : en 2100 un terrien sur 3 sera Africain et ce sera un jeune Africain avec des crises migratoires de plus en plus difficiles à contenir, beaucoup de tension sur l’eau et les terres arables
- Transition Démocratique : le système politique mondial est en transition avec une remise en question des systèmes centralisés qui finalement ne servent plus les peuples, l’émergence d’une démocratie liquide
- Transition Numérique : avec une uberisation de l’ensemble des secteurs et filières de production et d’activités humaines
- Transition Financière : la remise en question du système monétaire international avec l’émergence des des crypto-monnaies, des monnaies locales
RISQUES, OPPORTUNITES, FAIBLESSES ET FORCES
Quels sont les risques et opportunités, quelles sont les forces et faiblesses de l’Afrique face à ses transitions qui vont changer le monde de demain ?
- Force majeure : Jeunesse et dynamisme de la Population
- Opportunité majeure : Leapfrog
- Faiblesse Majeure : Qualité médiocre du Leadership Africain
- Risque Majeure : Perte définitive de Souveraineté
par Abdoulaye Mady NDiaye | Mar 24, 2018 | Contributions, Event
Abdoulaye Mady NDIAYE le Président Fondateur des 3A était l’Invité du Grand Forum de la Jeunesse de PIKINE le samedi 24 mars 2018.
OUI la Jeunesse de PIKINE, c’est à vous que je m’adresse. Avez vous déjà vu jeunes gens une pays développé qui ne maîtrisait pas la technologie ?
Avez déjà vu un pays émergent qui ne maîtrise pas la technologie ? L’équation est simple : pas de développement sans maîtrise technologique, pas de développement sans industrie.
Tant que nous achéterons des TER à 1200 MrdFCFA vous n’aurez pas de travail !
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